mardi 6 août 2013

La fille qui fait du canoë

En juillet, j'ai eu 5 jours de vacances avec Chéwi.
C'était merveilleux parce que la dernière fois que ça nous est arrivé, on bénéficiait encore des vacances scolaires (notez toute la nostalgie dans cette évocation).

Bref, j'avais très envie de faire une activité nature de type sportif-du-dimanche (et encore, un sur 6) ET d'aller voir de mes yeux propres une des merveilles du coin, le Pont du Gard.
Et comme la vie est parfois bien faite, il se trouve que le Pont du Gard enjambe les Gorges du Gardon, elles-mêmes propices aux descentes en canoë.
Pile poil ce qu'il me fallait donc.

Le seul problème c'est que Chéwi, les sports d'eau (bon je vais remplacer le mot sport par loisir, c'est plus représentatif de l'esprit que je voulais donner à cette journée), c'est pas son truc. D'ailleurs il avait été formel dès le départ : NON

Sauf que je suis têtue et que j'avais trèèèèèèès envie de faire du canoë dans les gorges du Gardon c'est trop cool bon sang pourquoi tu veux pas?

Et Chéwi a fini par céder parce que de toute façon c'était ça où aller à la plage, un truc qu'il déteste encore plus visiblement.

Donc nous voila parti vers Collias, le point de départ de pratiquement toutes les balades en canoë de la région.

Magnifiquement vêtus de gilet de sauvetage et munis de pagaies nous voici parti à l'assaut de la balade à bord de notre frêle if de plastique. 

Donc le décor est planté, un couple, sur un canoë, qui doit pagayer de concert. 

Bon je vais mettre fin au suspens de suite, mais oui, on s'est engueulé. Et c'était très drôle, surtout pour les autres canoétistes.
Bon déjà, on n'avait strictement aucune forme de coordination, c'était le gros bowdel. Chéwi avait du mal à intégrer que pour aller à gauche il faut pagayer à droite et pour vice versa, du coup ça perturbait mon aptitude naturelle à diriger notre embarcation. Ensuite, les seuls moments où il pagayait du bon côté, bah moi, surprise je n'avais pas le temps de rectifier la trajectoire, alors on finissait souvent à contre-sens. Sans compter la fois où on a carrément foncé dans la berge qui était plus haute à cet endroit précis. J'ai beaucoup rigolé sur ce passage, Chéwi beaucoup moins, faut dire qu'il était couvert de terre, de feuilles et de branchages. 

C'est non sans efforts que nous avons enfin franchi le fameux Pont du Gard:



Bon ça en valait la peine quand même. 

Ensuite je la fais courte, un gros orage a éclaté au moment pile où on débarquait, on a eu juste le temps de se mettre à l'abris dans le bus qui nous a ramené au point de départ!

La morale de cette histoire:

Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis!



1 commentaire:

  1. Haha, je vous imagine bien tous les deux sur le canoë... Toujours aussi drôle à lire :)

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