mercredi 31 juillet 2013

La fille qui se gare dans les parkings, épisode 2


Chers lecteurs, comme vous le savez peut-être déjà, je vis dans une grande résidence avec pleins de parkings dedans, des souterrains, des pas souterrains, des qui-ferment-mais-qu'on-peut-pas-rouvrir-ensuite (épisode 1 ici) etc...

Donc, ce matin, un matin comme les autres, tête dans le tutu pour cause de félidé matinal, une plancha de 153kg sous le bras, je ferme ma porte (non sans avoir couru après le fauve dans tout le couloir), je m'avance vers les ascenseurs et après 2 minutes à m'acharner sur le bouton d'appel, je constate, non sans un certain désespoir, qu'ils sont en pannes. Tous les deux. En même temps. Pile quand je transporte un truc lourd. Caca qui pue.

J'habite au 6ème étage, mais comme je suis dans le sens de la descente c'est pas trop fatiguant, ça va. Bon sauf que j'ai toujours ma plancha de 153kg sous le bras, qu'il fait chaud et que je transpire déjà. Glamour inside. C'est là que la connexion neuronale se fait enfin, comment vais-je accéder à ce maudit parking souterrain alors que le seul moyen d'y entrer, c'est l'ascenseur qui descend au -1 et que l'escalier lui, s'arrête au rez-de-chaussée? Une idée? Non? Oui? Rentrer par l'entrée voiture? Mais ouiiii quelle brillante idée! Sauf que si vous avez bien lu l'épisode 1, vous sauriez que je laisse habilement la télécommande d'accès dans ma voiture, qui elle est dedans. Et moi dehors.

Heureusement pour ma plancha et moi, mon parking souterrain n'est qu'une petite partie d'un vaaaaste parking sur 3 étages pour les gogos qui viennent en vacances dans l'Hérault (la rime les amis, la rime).
Bref, je m'approche de l'entrée du parking public (qu'il est privé en vrai mais il est accessible aux cons de touristes donc il est un peu public hein), je sonne à l'interphone. Une fois, deux fois (attends, 8 heure, c'est l'heure du pastaga donc faut pas être pressé), trois fois... Quatrième fois "krrrrrrchhhhhhkkrrrrr-j'écokkrrrrrrrte". J'explique mon problème, en criant pour être sûre qu'on m'entende. Plus rien. Plus de bruit. Suspens. Et là j'entends un "clic". Ô joie, bonheur, liesse dans mon coeur! J'ouvre la porte...

Et je me retrouve dans le local à vélo. 

Bon heureusement la deuxième tentative fut la bonne, on m'a ouvert un ascenseur que j'avais même pas vu qu'il y en avait un. Ma plancha et moi on a pu rejoindre ma voiture. Soulagées.

La morale de cette histoire: 
Pour aller au boulot, le vélo c'est rigolo et en plus, ça muscle le cuissot!




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