lundi 10 juin 2013

La fille qui va en Creuse



C’est l’histoire d’une fille dont le Chéwi est creusois d’origine. Notez la rareté du garçon qui vient d’un des départements les moins peuplés de France. On sait les dénicher ou on sait pas. Et moi je sais. Même que des fois je vais à Guéret, dans la Creuse, pour rendre visite à ses parents (et à son chien taré).

Ce week-end donc, j’étais en Creuse chez les parents de Chéwi. J’y suis allée en voiture, en passant par les petites routes, c’était sympa et économique alors pour le retour, j’avais décidé qu’on prendrait le même chemin.

Dimanche 15h, nous voici dans la voiture direction Clermont-Ferrand, capitale des volcans. On met quand même le GPS, mais juste pour avoir une idée du temps que l’on va mettre.  On arrive dans le premier patelin, pas de chance c’est la fête du pain bis et du jambon (véridique, le 1er dimanche de Juin à Ajain, c’est la teuf du cochon), avec défilé de tracteurs customisés et manèges dans la grand’rue.
Pas démontés pour un sous on fait demi-tour pour récupérer la 2x2 voies et sortir au prochain village. Oui mais voilà, y’avait une sortie, mais pas d’entrée d’autoroute ! Le truc super logique quoi.
Un peu blasés, on suit le GPS sauf qu’en fait ce c** nous fait rouler 5km pour qu’on puisse faire demi-tour. De retour dans le village, on choppe Obélix (oui le type était déguisé en Obélix) pour lui demander si le bout de la rue est bloquée, il répond qu’il faut attendre la fin du défilé. On le remercie et là

HORREUR ET DAMNATION : pour nous permettre de profiter un maximum de l’ambiance festive du moment, il nous balance une grosse poignée de confettis dans la voiture. Imaginez des millions de petits bouts de papier éparpillés partout (y compris dans ma dense chevelure), sous les sièges, dans des endroits inaccessibles… 
Sache Obélix, mon amis, que si je te retrouve, c’est armé d’une pince à épiler que je te laisserai nettoyer ma caisse.

BREF, on commence à être franchement énervés, on avise une mamie qui n'a PAS de confettis sur elle et qui passait par là, nous indique un chemin « en terre mais tout à fait carrossable ! ». Tout à fait carrossable ça veut dire en vrai une route non goudronnée, pleine de boue avec des nids de poule. Moult cahots plus tard, nous voici de nouveau sur la bonne route direction Chénéraille (des noms qui sentent bons l’isolement et la cambrousse humide).

Enfin soulagés d’être en bonne voie pour Clermont après avoir perdu 40 minutes dans ce bled de 400 habitants, on arrive à Chénéraille.

Sauf que quand le destin se ligue contre Chéwi et moi, il y va pas de main morte. Après la fête du pain bis et du jambon, on se retrouve coincés par la course cycliste du dimanche sans aucune information sur l’existence d’un itinéraire bis. 

Donc pour résumer, ça fait 1 heure qu’on roule, on a parcouru 40 km à tout péter et il nous reste encore 90 km avec un temps de parcours estimé à 2h.

Dépités, on est finalement passé par l’autoroute. En plus il a flotté tout le week-end.

La morale de cette histoire:
 « Dimanche en Creuse journée heureuse, dimanche ailleurs, dimanche meilleur »

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